The Metis Federation of Canada would like to voice our solidarity with the five clans of the Wet’suwet’en nation who are enacting their laws and jurisdiction on their territories against the violent resource extraction authorized by the federal and provincial governments.
Each clan within the Wet’suwet’en Nation have full jurisdiction under their law to control access to their territory. Under ‘Anuc niwh’it’en (Wet’suwet’en law) all five clans of the Wet’suwet’en have unanimously opposed all pipeline proposals and have not provided free, prior, and informed consent to Coastal Gaslink/ TransCanada to do work on Wet’suwet’en lands.
On December 2018, B.C. Supreme Court issued a court injunction granting Coastal GasLink the go-ahead to proceed with their fracked gas pipeline on unceded Wet’suwet’en territory. Through this injunction, the RCMP is now authorized to forcibly clear a path through the Wet’suwet’en Access Point on Gitdumden territory, which was announced in the Wet’suwet’en feast hall with the support of all chiefs present, and the Unist’ot’en homestead on Unist’ot’en territory.
Canada knows that its own actions are illegal. The Wet’suwet’en fought for many years in the Delgamuukw-Gisday’wa court case to have their sovereignty recognized and affirmed by Canadian law. In 1997, the Supreme Court of Canada ruled that the Wet’suwet’en people, as represented by their hereditary leaders, had not given up rights and title to 22,000 square kilometers of Northern British Columbia. TransCanada and the provincial and federal governments are openly violating this landmark ruling.
We stand as witnesses to this historic moment when the federal and provincial governments can choose to follow the principles of reconciliation and respect the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples, or respond by perpetuating and entrenching the ongoing legacy of colonization in Canada. The threat made by RCMP to invade Wet’suwet’en territories is a violation of human rights, a siege, and an extension of the genocide that Wet’suwet’en have survived since contact.
The Metis Federation of Canada will stand in solidarity with the Wet’suwet’en people in demanding that the provincial and federal government uphold their responsibilities to the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples and ‘Anuc niwh’it’en (Wet’suwet’en law).
La Fédération Métisse du Canada aimerait exprimer sa solidarité avec les cinq clans de la Nation Wet’suwet’en qui promulguent leurs lois et leur juridiction sur leurs territoires contre l’extraction violente des ressources autorisée par les gouvernements fédéral et provinciaux.
Chaque clan de la Nation Wet’suwet’en est habilité par la loi à contrôler l’accès à son territoire. En vertu de la «loi Wet’suwet’en» (Anuc niwh’it’en), les cinq clans des Wet’suwet’en se sont unanimement opposés à toutes les propositions de pipeline et n’ont pas donné leur consentement libre et renseigné à Coastal Gaslink / TransCanada sur les terres de Wet’suwet’en.
En décembre 2018, la Cour suprême a rendu une injonction judiciaire accordant à Coastal GasLink le feu vert pour continuer son gazoduc de gaz de schiste sur le territoire non cédé de Wet’suwet’en. En vertu de cette injonction, la GRC est maintenant autorisée à ouvrir de force un passage par le point d’accès Wet’suwet’en sur le territoire de Gitdumden, annoncé dans la salle de Wet’suwet’en avec le soutien de tous les chefs présents et de la commune de Unist’ot’en sur le territoire Unist’ot’en.
Le Canada sait que ses propres actions sont illégales. Les Wet’suwet’en se sont battus pendant de nombreuses années dans l’affaire Delgamuukw-Gisday’wa pour que leur souveraineté soit reconnue et affirmée par le droit canadien. En 1997, la Cour suprême du Canada a statué que les Wet’suwet’en, représentés par leurs chefs héréditaires, n’avaient pas cédé leurs droits sur 22 000 kilomètres carrés du nord de la Colombie-Britannique. TransCanada et les gouvernements fédéral et provincial violent ouvertement cette décision historique.
Nous sommes témoins en ce moment historique où les gouvernements fédéral et provinciaux peuvent choisir de suivre les principes de la réconciliation et de respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, ou de réagir en perpétuant et en consolidant l’héritage de la colonisation au Canada. La menace faite par la GRC d’envahir les territoires de Wet’suwet’en est une violation des droits de la personne, un siège et une prolongation du génocide que Wet’suwet’en a survécu depuis le contact.
La Fédération Métisse du Canada, solidaire au peuple Wet’suwet’en, demande au gouvernement provincial et fédéral de s’acquitter de ses responsabilités à l’égard de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des Peuples Autochtones et les lois ‘Anuc niwh’it’en de Wet’suwet’en.